Le désinvestissement est un mouvement marginal.
Faux. Regroupant une douzaine d’associations universitaires américaines à l’origine, le mouvement de désinvestissement rejoint aujourd’hui à l’internationale près de 700 institutions, représentant 5000 milliards $ en actifs. Il a reçu en 2013 l’appui de Barack Obama et des universités prestigieuses comme Oxford et Standford ont désinvesti au moins partiellement. Autres exemples, le fonds souverain norvégien a désinvesti partiellement, et une loi qui forcerait le fonds d’investissement stratégique d’Irlande a désinvestir est présentement à l’étude au parlement irlandais. Des comités pour le désinvestissement sont en outre présents dans 5 universités québécoises. Ainsi, le mouvement de désinvestissement ne cesse de croître et rejoint des acteurs importants. Il mérite donc d’être pris au sérieux.