Mythe #1

Le désinvestissement ne tient pas compte de la réalité financière et économique.

Faux. Plutôt, le désinvestissement propose d’agir en cohérence avec les faits scientifiques. Au niveau économique, le changement climatique impliquerait des conséquences économiques importantes, de l’ordre de dizaines de milliards par année au Canada seulement. Cela est sans compter l’instabilité sociale, politique et économique grandissante qu’il génère partout sur la planète. Il est ainsi dans l’intérêt des investisseurs de contribuer à la lutte au réchauffement planétaire, ne serait-ce que pour éviter les risques financiers importants qu’il ne manquera pas d’engendrer. Plus encore, en raison de changements économiques structurels en faveur des énergies renouvelables, ainsi que des perspectives d’une règlementation accrue du secteur pétrolier, les actifs fossiles sont de plus en plus risqués. Si l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 2˚C devait être atteint, c’est en effet une grande partie des réserves fossiles qui devraient demeurées enfouies, posant des doutes quant à la viabilité à long terme de l’industrie. De nombreux experts parlent même d’une « bulle du carbone », invitant les investisseurs à délaisser le secteur. En plus d’être éthique, le désinvestissement s’avère ainsi rationnel du point de vue financier, d’où l’importance pour le Régime de retraite du l’Université de Montréal (RRUM) et le fonds de dotation de se départir progressivement de leurs actifs fossiles.


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